Nietzsche

Friedrich Nietzsche

(1844-1900)

 

Friedrich Nietzsche étudie la philologie classique et devient professeur. Il découvre Schopenhauer et se lie d’amitié avec Wagner pour se brouiller après. Malade, il ne peut plus travailler et mène une vie solitaire. Il écrit malgré de grandes souffrances physiques. Il sombre dans la folie et décède en 1900.  

 

 

La volonté de puissance est au centre de la philosophie de Nietzsche. C'est une force tout à la fois créatrice et destructrice, poussant tout être à s’enrichir par des créations nouvelles. Cette force est dynamique.

 

La volonté de puissance se retrouve dans le monde entier. Ce monde revient éternellement au même point une infinité de fois ; c’est la doctrine de l’Eternel Retour.

 

La métaphysique et la religion nous détournent de cette volonté de puissance dynamique au profit d’un autre monde, d’un au-delà. Le philosophe et le religieux inventent, par souffrance, par difficulté de vivre, un autre monde. D’où une dévalorisation de la vie et du corps.

 

Les valeurs morales en place sont aussi l’expression de la souffrance et de cette difficulté existentielle. Le Bien et le Mal, le juste et l’injuste naissent du ressentiment. Celui qui ne peut s’affirmer positivement, celui dont l’âme est faible, se venge et compense sa misère existentielle en érigeant en norme le négatif de sa vie.

 

Pour sortir de là, un étape est nécessaire : la mort de Dieu (le nihilisme). Les valeurs anciennes sont détruites et permettent le passage à un nouveau monde. C’est un renversement.

 

La mort de Dieu ouvre l’horizon aux esprits libres car elle apporte l’espoir de créer un univers totalement neuf. Elle est une étape dans la création du Surhomme. Il s’agit maintenant d’affirmer la vie, de se fondre dans la volonté de puissance qui servira de nouveau point de départ.  


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