Le vitalisme

 

Les êtres vivants sont caractérisés par des fonctions propres : l’assimilation (nutrition), la croissante et la reproduction. Le médecin Xavier Bichat définit la vie comme l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort. La conception vitaliste du vivant attribue ces fonctions à un principe vital, tel un « souffle » de vie, immatériel et donc irréductible à la matière vivante elle-même : il l’animerait sans en faire partie. Aristote, précurseur du vitalisme, appelle « âme » ce principe de vie qui anime le vivant. Plus tard, vers 1750, Théophile de Bordeu attribue un rôle régulateur à cette âme qu’il définit comme étant la sensibilité des fibres nerveuses. L’âme est là où se manifeste un mouvement spontané. Le corps est comparé à un essaim d’abeilles dont l’unité est assurée par le cerveau.

Henri Bergson peut être considéré comme un philosophe vitaliste car pour lui les propriétés de la matière et le déterminisme que la raison y trouve ne suffisent pas à expliquer l’essentiel de la vie.

Kant avant lui avait fait remarquer que le vivant n'a pas qu'une force motrice (telle une machine) mais aussi une "énergie formatrice", c'est-à-dire interne, le rendant capable de s'organiser lui-même. Le mécanisme au contraire, doit supposer un être exérieur (notamment Dieu) qui serait la cause efficiente de l'assemblage du vivant.


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